27 décembre 2005

Citation classieuse

Vous y avez échappé de peu. Ayant déjà invoqué le grand Marcel (non, pas Gotlib, l'autre) dans le titre de mon blog, j'aurais pu aller jusqu'à y copier ce qu'on lit au frontispice du Palais de Chaillot (Trocadéro), que le destin a placé sur mon parcours cycliste matutinal :

Il dépend de celui qui passe
Que je sois tombe ou trésor
Que je parle ou me taise
Ceci ne tient qu'à toi
Ami n'entre pas sans désir
Ça faisait longtemps que je me demandais qui était l'auteur de ces lignes si évocatrices. J'avais parié quelques billes sur Victor Hugo mais il s'avère que c'est un p'tit gars du nom de Paul Valéry. En tout cas, j'avais bon sur un point, c'est qu'il a un prénom pour nom de famille. Ce qui excluait d'office Michel Clouezluilebec, par exemple.

Il a l'air bien sympa ce Valéry (ça te dérange pas si je t'appelle Valéry ?), bloggueur bien avant l'heure avec ses Cahiers. Curieusement le Père Noël n'a pas deviné que je rêvais d'en contempler l'intégrale dans ma bibliothèque. Remarque, ça ne doit pas se lire comme du Dan Brown…heureusement !

22 décembre 2005

Réponses

C'est vrai, je suis en retard pour répondre au quiz de la semaine dernière, désolé etc.

Alors qu'est-ce qu'ils faisaient les gens sur la photo ? Ils calculaient le score d'une partie de quoits, un jeu dont je n'avais moi-même jamais entendu parler il y a 15 jours. Voici un zoom sur le genre de chose sur lequel ils se penchaient :



La photo est un lien vers une page très bien faite qui vous apprendra tout ce qu'il y a à savoir (et largement plus) sur ce jeu aujourd'hui essentiellement britannique mais qui selon certains aurait fait partie des disciplines des premiers Jeux Olympiques. En deux mots, il s'agit de lancer un anneau de plusieurs kilogrammes sur un piquet en métal à dix ou vingt mètres de là, ledit piquet étant enfoncé jusqu'au sommet dans un carré d'argile molle.

— … ?

Oui, c'est ce que je me dis aussi.

Quant à la photo d'avant-hier, c'est une vue à travers une des «cheminées» de la Casa Milà, Barcelone.

21 décembre 2005

Catastrophe

Oulàlàlàlà mes enfants, on m'avait pourtant prévenu !

J'ai craqué : je viens de passer censuré heures à lancer des boules de feu sur des sangliers qui ne m'avaient rien fait. J'aurais bien tué les lapins aussi, il y en a partout qui sautillent et c'est particulièrement agaçant, mais non, on ne peut rien leur faire. Ah ça, les sangliers, les léopards des neiges (espèce pourtant en voie d'extinction !) et autres ours (pénibles, ceux-là), pas de problème, ils passent à la moulinette, mais les lapins qui pullulent… rien.

C'est un bon moyen de se souvenir si on est dans le monde virtuel ou pas d'ailleurs : tu tires sur un lapin, s'il meurt pas t'es dans WoW.

Bon, j'arrête les bêtises. C'est embêtant j'ai plein de posts «presque finis» qui attendent, mais pas moyen de se poser pour en boucler un. On verra demain ! Bonne fin de nuit.

Ah oui, la catastrophe c'est que je ne vais plus pouvoir arrêter.

CORRECTIF 22/12/2005 12:50 Bon d'accord, je me suis trompé, on peut tout à fait tuer les lapins, c'est juste qu'il faut les cibler explicitement car le jeu ne les considère pas comme des «ennemis», ce qui reste un mystère.

19 décembre 2005

Cornélien

Hmm, je bloggue ou je vais me coucher avec une des bonnes BD dont je viens de faire provision à la bibliothèque ?

Bon, je me couche. C'est con, pour une fois que j'avais plein d'idées de trucs à raconter. Tiens, j'ai crevé aujourd'hui, par exemple.

Même pas d'image pour la peine. Allez si tiens, un souvenir de vacances — pris où ? Devinez…

16 décembre 2005

Je est partout

Moi, le truc qui m'énerve quand je lis des blogs, c'est que je trouve que les gens que je lis ont une fâcheuse tendance à abuser des pronoms et adjectifs de la première personne du singulier. Alors que moi, je fais tout ce que je peux pour éviter de parler de moi. Ça me met tout simplement hors de moi.

15 décembre 2005

C'est long !

J'étais en train de rédiger un article, là, mais je ne vais pas réussir à le finir ce soir. Donc pour aujourd'hui ce sera rapide, euh voyons… tiens, vous savez pourquoi les vêtements de laine rétrécissent à la machine à laver ? C'est simple, les fibres de laine, qui sont après tout très proches de nos cheveux à nous, sont porteuses de plein de petites écailles (voir une pub pour du shampooing). Dans l'eau chaude, frottées les une contre les autres, ces écailles vont avoir tendance à s'accrocher les unes aux autres ce qui «resserre» la laine. C'est d'ailleurs exactement ce phénomène qui permet de produire la feutrine.

Ça n'a pas un énorme intérêt mais j'ai appris ça hier par hasard, et donc voilà. Et je mets des moutons pour aller avec, emballez c'est posté.

Correctif 16/12/2005 11:18 La photo est désormais un lien vers un autre amateur d'Ovis aries. Au passage, suis-je le seul à trouver que le mouflon en photo sur Wikipedia (anglais) ressemble plutôt à une chèvre ?

14 décembre 2005

Tes lacets sont défaits

Note préliminaire : le quiz attend toujours vos suggestions. Un rappel aux débutants du blog : il faut cliquer sur le lien comments en-dessous de l'article pour avoir la possibilité de se ridiculiser s'exprimer.


Aujourd'hui (en fait hier, parce que j'ai bêtement laissé passer les douze coups de minuit, mais heureusement blogger ne se transforme pas en citrouille et me permet au contraire de dater ce post de la date et heure de mon choix, ce qui me permet de conserver les apparences du «un post par jour», enfin bref), une astuce à ranger dans la catégorie «vie quotidienne».

Une astuce qui vous l'aurez deviné, a trait au nouage des lacets de chaussures. Comment nouez-vous vos lacets ? Avec un classique nœud de rosette, naturellement. Et dans la journée, fatalement, le nœud se desserre lentement, la chaussure se met à flotter et la situation ne va qu'en empirant à partir de là. Saviez-vous que des chercheurs américains ont fait une étude qui démontre que l'impact sur l'économie mondiale du temps perdu à renouer ses lacets dépasse le quintilliard d'euros ?

Alors bien sûr, vous me parlerez du fameux «double nœud» dont on nous apprend qu'il empêche aux lacets de se dénouer. Certes. Mais il a à mon goût le défaut rédhibitoire d'empêcher le propriétaire de la chaussure de les dénouer lui-même !

Non, il existe une troisième possibilité, qui combine l'avantage d'être facile à défaire mais résistante aux tractions subies par nos pauvres lacets au cours d'une longue journée de travail de bureau. J'ai découvert cette perle (aaargh non, plus de perles !) par le plus grand des hasards, dans un livre de puériculture traitant si je me souviens bien des méthodes de Maria Montessori, mais tout ceci n'a aucun rapport.

Venons-en au nœud. Il ressemble énormément à un nœud de rosette classique, la seule différence étant qu'au moment de nouer entre elles les deux boucles, il faut repasser une deuxième fois la boucle dans la boucle de l'autre boucle. Euh. Ça mérite certainement une image :

Ce n'est probablement toujours pas clair, même avec l'image. Cliquez donc dessus car elle mène à la page du site www.lesnoeuds.com qui décrit ce nœud sous le nom de «nœ de lacet sécurité» &emdash; je préfère l'appeler simplement «double rosette» mais ceci non plus n'a pas d'importance.

Et voilà comment vos lacets ne se déferont plus jamais d'eux-mêmes, sans toutefois que votre capacité à les défaire ne soit hypothéquée : ce nœud se défait exactement comme le nœud de rosette classique, en tirant sur les extrémités. Un seul bémol : au moment du dénouage, vérifiez quand même que l'extrémité sur laquelle vous tirez ne traverse pas une boucle de la rosette, sinon vous vous retrouverez avec un nœud très très solide et très long à défaire. Mais dans l'ensemble ça vaut le coup. Merci qui ?

En faisant ces recherches j'ai également appris l'existence de :

13 décembre 2005

Quiz

Voilà, maintenant qu'à force d'un marketing viral rondement mené mon auditoire est nombreux et néanmoins attentif, je vais pouvoir le soumettre à un petit test.
La règle du jeu est simple, il faut deviner ce que font ces gens :


Laissez libre cours à votre imagination… je relève les copies dans deux ou trois jours.

12 décembre 2005

La chasse aux perles

Ne me demandez pas comment, mais je me suis retrouvé samedi après-midi dans une boutique spécialisée à acheter des perles de cristal pour faire des bagues. Seul.

Imaginez la scène : dans cette échoppe minuscule, je suis l'unique client de sexe masculin, au milieu de dames qui picorent des perles vendues à l'unité, à partir de 0,03 € l'unité, dans quelques centaines de petites cases. Certains des casiers sont simplement posés sur des tables et menacent, au premier mouvement brusque (sac à dos fortement déconseillé !), d'éparpiller ces dizaines de milliers de fragments de verre au sol.

Quelques minutes d'observation sont nécessaires. Je constate que les clientes utilisent divers récipients en plastique fournis par le magasin pour transporter les perles, puis apportent le fruit de leur cueillette au jeune homme à la caisse, qui fait un décompte précis de la marchandise à l'aide d'une simple pincette.

Quant à moi, n'étant pas l'instigateur de cette expédition, je suis armé de deux livres de «recettes» où des pages ont été marquées à mon intention, pour m'indiquer à quelles listes d'«ingrédients» je devais me conformer (sauf quand une substitution de couleurs vient compliquer le travail, comme «prendre des bordeaux à la place des noires, et des transparentes au lieu de cuivrées iridescentes»). La tâche de faire correspondre les noms de couleurs indiqués dans les livres avec plus de trente nuances de cristal, sans le moindre étiquetage bien entendu, n'est évidemment pas simplifiée par mon petit souci de dyschromatopsie partielle. Cela dit, moi qui peux passer des heures au rayon des vis chez Castorama, j'étais déjà content de ne pas avoir à choisir les perles.

Finalement, il me faudra près d'une heure pour rassembler les quelques 200 perles nécessaires aux projets de bagues de Muriel. Les remarques du vendeur, pour finir :
— «C'est pas du tout votre métier à vous, les perles, non ?»
Mais aussi :
— «Vous vous en êtes bien tiré, pour une première fois…»

Mouais. Une chose est sûre : la prochaine fois, les perles, je les commande sur internet.

09 décembre 2005

Première à gauche

À l'intention de la dame qui ce matin m'a hélé tandis que j'ahanais sur ce raidillon qu'est l'Avenue des Nations-Unies, pour me demander d'un air désemparé où se trouvait l'Ambassade du Congo : je suis sincèrement navré de n'avoir pu vous renseigner. J'essaie donc de me rattraper en consultant les pages jaunes maintenant que je suis devant un ordinateur.

Vous ne m'avez malheureusement pas précisé si vous cherchiez l'Ambassade Républicaine du Congo (représentation du «Congo-Brazzaville») ou l'Ambassade de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre ou «Congo-Kinshasa»). Dans le doute voici un itinéraire pour les deux :


Mais j'espère que vous avez déjà trouvé ce que vous cherchiez.

08 décembre 2005

Les femmes de France Inter

Dans mon lit quand le réveil s'allume, sur mon vélo quand je vais au travail ou que j'en reviens, elles me parlent pour égayer ma journée. Alors voyons, il y a, dans l'ordre approximatif d'apparition à l'antenne :
  • Caroline Cartier, bon elle ne me parle pas mais elle mixe un «Cartier Libre» bien sympathique, aussi elle interviouve les enfants pour «Enfance» le mercredi et c'est trop mignon;
  • Rebecca Manzoni qui réussit quotidiennement dans «Eklektik» l'exploit de conjuguer professionalisme et légèreté;
  • Patricia Martin ne me parle plus depuis qu'«Alter Ego» s'est arrêté, et c'est bien dommage… Je l'entends quand même parfois dans «Le masque et la plume» où elle sait toujours se faire la voix de la sagesse, ce qui tranche d'avec ses collègues mâles;
  • Marie-Pierre Planchon assure la météo marine, un voyage quotidien;
  • Et enfin Kathleen Evin pour «L'humeur vagabonde» qui me cultive tout en douceur…

Un grand merci donc à ces dames qui font de la radio un lieu à part. Par contre, la voix de Brigitte Jeanperrin me fait grincer des dents, sans même parler des inepties qu'elle peut proférer.

06 décembre 2005

Juste comme le paradis

 Je viens de subir «Just like heaven», la version filmée du meilleur-vendeur «Et si c'était vrai ?».

 Pour faire court, disons que si vous avez détesté le livre, vous n'aimerez pas non plus le film. Il n'a pas été suffisamment expurgé pour devenir digeste.


 Coup de cœur cependant pour le sourire de Dina Waters (photo), dans un second rôle attachant. Comme quoi on peut être la femme du réalisateur et réussir à être plus crédible que les interprètes principaux.

05 décembre 2005

Tiens, ça fait longtemps

…que je n'ai pas crevé avec mon vélo. Voilà ce que je me disais ce matin en considérant d'un oeil soupçonneux ses pneus quelque peu ramollis. La prochaine crevaison étant chaque jour plus probable, je saute donc sur l'occasion d'occuper quelques lignes pour évoquer ce non-événement avant qu'il n'en soit plus un.


Oui, je crois que l'on peut dire que le blog m'habite désormais.

02 décembre 2005

Liste de Noël


C'est-y pas mignon ? Rassurez-vous, le Père Noël va peut-être faire un peu de tri…

01 décembre 2005

Engins

Bon voilà, suite à ce post chez François, et comme promis dans les commentaires, je parle d'engins de chantier. J'ai pas vraiment pu le faire au bureau par contre — il semble se confirmer que c'est plus le soir que le midi que j'arrive à trouver un moment pour écrire ici.

Ce matin donc, avant d'enfourcher mon p'tit vélo j'ai pris soin de m'équiper d'un appareil photo et voilà le résultat :


Je dirais que cette pelleteuse a un peu le problème inverse de celui que décrit François, à savoir que maintenant qu'elle a fait un gros tas de gravats sous elle, il va falloir qu'elle en descende… Moui bon c'est pas très convaincant, mais c'est tout ce que j'ai trouvé. J'ai été un peu déçu de ne pas rencontrer plus de chantiers que ça sur mon chemin — dommage que celui du tramway Porte de Sèvres soit quasiment terminé, il y a eu de beaux engins.

Comme tous les petits garçons j'adore les engins de chantier et je rêve de conduire une pelleteuse ou une grue, ou ces machins avec une grosse pince qu'on a beaucoup vu après la tempête de 1999 ramasser les troncs d'arbres.

D'ailleurs c'est curieux, on nous propose souvent des baptêmes de conduite de voiture de sport, d'hélicoptère, de sous-marin nucléaire etc. mais jamais d'engin de chantier. Enfin je dis ça mais j'ai pas encore été chercher sur internet, ça existe forcément, c'est bien le genre de délire que font les Américains…

Plus près de chez nous, il faudrait probablement se tourner vers la formation professionnelle; il y a rien que dans cette liste des intitulés qui font rêver, comme Perfectionnement à la conduite de bulldozer ou encore le sibyllin Accrocheur (petit moyen et gros embranché). De quoi peupler ma nuit…



J'addendume, suite à quelques petites recherches :
  • Il existe bien un baptême de pelleteuse, mais en Australie — en plus du prix du voyage il faut quand même allonger 699$ (australiens j'imagine, mais quand même) donc c'est pas pour tout de suite;

  • Aux États-Unis l'activité est plutôt moins encadrée;

  • Quand on tape "bulldozer" sur google, il propose gentiment ce qui pourrait être une autre solution :
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